Le ministère de l'inclusion a approuvé une série d'instructions visant à clarifier et à corriger une partie du nouveau règlement sur les étrangers, notamment en ce qui concerne le traitement des membres de la famille des citoyens espagnols naturalisés. En réponse aux avertissements des ONG et des experts juridiques concernant une éventuelle discrimination, le gouvernement a permis à ces membres de la famille de bénéficier également du régime de l'UE, ce qui leur permet de demander plus facilement la résidence en Espagne et pas seulement dans leur pays d'origine, comme l'exige la nouvelle réglementation. Cette correction vise à éviter les inégalités entre les citoyens espagnols naturalisés et les autres Européens, et permettra aux demandeurs de choisir le régime le plus favorable en fonction de leur situation.
Cependant, les nouvelles instructions ne résolvent pas le point le plus controversé de la réforme : la situation des demandeurs d'asile dont la demande est rejetée. À partir du 20 mai, ces personnes ne pourront régulariser leur situation qu'après avoir vécu au moins deux ans sans papiers, car le temps écoulé pendant la procédure d'asile ne sera pas pris en compte pour l'établissement des racines. Le ministère a néanmoins précisé que le temps précédant la demande de protection sera pris en compte et que si l'intéressé se retire volontairement de la procédure, il pourra réactiver le calcul à partir de ce moment, bien que des inquiétudes subsistent quant aux conséquences pratiques de cette mesure.
Source : eldiario.es 15/05/2025
