
À Kinshasa, une campagne citoyenne encourage les femmes et les jeunes à redécouvrir la valeur des tresses en tant que symbole de l'identité et de la fierté africaines.
L'initiative, menée par l'ONG Bokolisi, vise à réduire la dépendance aux extensions capillaires et aux perruques, très répandue dans la capitale congolaise depuis quelques décennies.
Sa promotrice, Claudette Simba, affirme que la récupération des coiffures traditionnelles renforce l'estime de soi des femmes et met en avant la beauté naturelle par rapport aux canons importés.
Le projet souligne également la dimension culturelle des tresses, considérées depuis des générations comme un langage visuel d'appartenance, de statut et de créativité au sein des communautés africaines.
Par le biais d'ateliers et de rencontres, Bokolisi encourage les jeunes femmes à explorer leur propre style, véhiculant l'idée que la mode peut aussi être un acte identitaire.
Source : acp.cd ; africatoday.info