
Accra a accueilli mardi le premier sommet Chine-Ghana sur le climat, une réunion destinée à ouvrir un nouveau chapitre de la coopération bilatérale en matière d'environnement. La réunion a rassemblé des représentants politiques, diplomatiques et économiques dans le but de placer le changement climatique au centre des relations entre les deux pays.
L'ambassadeur de Chine au Ghana, Tong Defa, a souligné que Pékin avait intensifié ses engagements en matière de coopération climatique avec les pays en développement au cours des derniers mois. Il a rappelé que la stratégie Sud-Sud a permis aux nations africaines et aux petits États insulaires d'améliorer leur résilience face aux événements extrêmes.
Lors de son discours, M. Tong a confirmé que la Chine allait promouvoir une douzaine de programmes conjoints avec l'Afrique au cours des trois prochaines années. Il s'agit notamment de projets d'énergie propre, de systèmes d'alerte précoce et de nouvelles initiatives visant à protéger la biodiversité, ainsi que de la création de mécanismes de réponse aux catastrophes naturelles.
Le ministre ghanéen du changement climatique et du développement durable, Issifu Seidu, a affirmé que l'action en faveur du climat était une priorité de l'agenda national. Selon lui, le sommet ne renforce pas seulement les liens avec la Chine, mais peut également devenir une référence pour la coopération internationale basée sur l'inclusion et l'équité.
Seidu a également avancé l'idée d'organiser un sommet commercial sur le climat qui permettrait aux entreprises ghanéennes et chinoises de présenter des innovations en matière d'énergies renouvelables, d'économie circulaire et d'infrastructures durables. L'objectif serait d'attirer des investissements verts et d'ouvrir un espace où les jeunes et les startups ont un rôle prépondérant.
La réunion, organisée par le Centre Afrique-Chine pour la politique et le conseil, s'est conclue par la volonté des deux parties de traduire leurs engagements en projets concrets. Le Ghana entend ainsi se consolider en tant que plateforme africaine pour les investissements verts chinois, tandis que Pékin cherche à renforcer son rôle de partenaire stratégique dans la transition climatique du continent.
Source : spanish.xinhuanet.com ; africachinacentre.org