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Page d'accueil " Actualités " L'Afrique doit jouer un rôle de premier plan à l'ère de l'intelligence artificielle

L'Afrique doit jouer un rôle de premier plan à l'ère de l'intelligence artificielle

Actualités 29/08/2025
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James Manyika lors de l'interview à la BBC.
James Manyika lors de l'interview à la BBC.

James Manyika, alto ejecutivo de Google y una de las voces más influyentes en el debate tecnológico, ha lanzado una advertencia clara: África no puede quedar relegada en el desarrollo de la inteligencia artificial. A su juicio, la ausencia del continente en los foros y proyectos que marcan el futuro digital supondría un riesgo de exclusión con consecuencias profundas.

En una entrevista para la BBC, el directivo señaló que la brecha digital actual amenaza con convertirse en una fractura mucho más seria si no se adoptan medidas inmediatas. La falta de redes de fibra óptica de gran capacidad y de conexiones estables limita las oportunidades de millones de personas y frena la posibilidad de que los países africanos participen en la economía digital en igualdad de condiciones.

Para afrontar ese desafío, Manyika subrayó la necesidad de impulsar una colaboración estrecha entre el sector público y el privado. Según explicó, solo a través de alianzas de gran escala será posible financiar la infraestructura crítica que asegure a África un papel activo en la gobernanza global de la inteligencia artificial.

Algunas iniciativas recientes apuntan en esa dirección. Proyectos de cables submarinos como Equiano, promovido por Google, o 2Africa, respaldado por un consorcio internacional, pretenden ampliar la conectividad del continente y reducir costes de acceso a internet. Sin embargo, advierten los expertos, estas inversiones deben acelerarse para que África no quede rezagada en el despliegue de las nuevas tecnologías.

Manyika insistió en que resulta inaceptable que el sur global sea tratado como un espectador pasivo. La inteligencia artificial está llamada a transformar sectores estratégicos como la sanidad, la agricultura o la educación, y la voz africana debe escucharse en la definición de las normas que regularán su desarrollo.

El directivo de Google también recordó que los beneficios prometidos por la inteligencia artificial no son automáticos. Alcanzarlos requerirá políticas públicas firmes, un marco regulador equilibrado y una innovación que no pierda de vista la responsabilidad social. De lo contrario, el salto tecnológico podría acentuar desigualdades en lugar de reducirlas.

Fuente: @bbcafrica

2Afrique Equiano Google inteligencia artificial James Manyika
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