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Bienvenue en AfriqueBienvenue en Afrique
Page d'accueil " Actualités " Le premier pape du Sud

Le premier pape du Sud

José Segura 27/04/2025
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La sensibilité de François à l'égard de l'Afrique et sa préoccupation pour des questions telles que le changement climatique et les migrations laissent un héritage que le continent n'oubliera jamais, mais qui explique aussi l'essor du christianisme sur le continent.

Francis Bergoglio, le Pape François, le premier Pape sud-américain et le premier Pape du soi-disant Global South, un Argentin qui laissera une marque profonde pour son extrême sensibilité envers les pauvres et les marginaux, est décédé. Il est plus que significatif qu'à l'heure où le monde convulse pas à pas vers des positions d'extrême droite très marquées par l'ultralibéralisme, la perte de ce souverain pontife soit perçue comme une petite défaite, puisqu'il était en quelque sorte un point d'ancrage moral en faveur des déshérités du monde. En effet, l'objectif principal de ce pape était de servir ce que le poète Eduardo Galeano a appelé les nadies (les pauvres et les marginaux) dans un célèbre poème. C'est un principe directeur qui a défini l'ensemble de son pontificat.

Le pape François a introduit plusieurs changements majeurs au sein des pouvoirs de l'Église catholique au cours de son mandat. Il s'est efforcé de réformer le Vatican et sa bureaucratie en réponse aux crises liées à la corruption (comme les crimes fiscaux qui ont conduit à une peine de cinq ans de prison pour un cardinal) et aux abus cléricaux sur mineurs (le plus grand scandale ecclésiastique depuis des décennies), en mettant en œuvre des processus visant à accroître la transparence et la responsabilité.

Sous son pontificat, la présence de l'Église africaine et d'autres régions non européennes (la zone dite Asie-Pacifique, par exemple) au sein du Collège des cardinaux s'est accrue. Ces nominations reflètent l'importance croissante de l'Afrique, de l'Asie et de l'Amérique latine au sein de l'Église catholique mondiale.

Ce changement dans la composition du Collège des Cardinaux coïncide avec l'augmentation notable du nombre de fidèles catholiques en Afrique, qui ne cesse de croître. Si aujourd'hui 20% des catholiques du monde se trouvent en Afrique, ils devraient être 40% en 2050, avec un taux de croissance de 2,1% par an, en particulier dans des pays comme le Nigeria, la République démocratique du Congo et le Kenya.

En effet, le pape François est considéré par beaucoup comme le premier pape de l'ère post-coloniale. En tant que premier pontife issu du Sud, il a rompu avec l'hégémonie historique de l'Occident à la tête de l'Église catholique, ce qui symbolise en soi une décentralisation du pouvoir ecclésiastique et une plus grande attention portée aux régions situées en dehors de l'Europe, précisément celles qui ont été le plus cruellement marquées par le colonialisme.

À cet égard, le pape François s'est distingué par ses messages clairs et énergiques contre l'impérialisme, le colonialisme et l'exploitation du continent africain. En février 2023, j'ai écrit un article dans lequel j'avouais mon admiration pour la clarté et la force du pape lors de son voyage en République démocratique du Congo, où il a laissé des titres aussi clairs que "arrêtez d'étouffer l'Afrique". C'est au cours de cette visite que la perspective post-coloniale dont je parle est devenue la plus claire, lorsqu'il a déclaré catégoriquement que "l'Afrique n'est pas une mine à exploiter, ni une terre à piller".

Il convient de rappeler que la papauté de François a débuté avec l'héritage de précédents de nature plus conservatrice. Jésuite, ayant beaucoup arpenté les rues de son pays, sa pensée était influencée par la théologie de la libération, qui associe la foi religieuse à la libération des personnes des structures d'injustice. En prônant la justice, l'égalité mondiale et en donnant une voix aux marginaux, François s'est aligné sur les aspirations d'un continent, l'Afrique, qui cherche à surmonter l'héritage des régimes coloniaux.

Son appel au respect des traditions ancestrales et à l'adaptation de l'Église aux cultures locales a également eu un impact profond et a contribué à la recherche d'une identité africaine postcoloniale au sein du catholicisme.

Je suis incapable de faire des prédictions sur l'identité de son successeur, mais j'ai le sentiment que c'est une très bonne chose pour son héritage que l'on parle naturellement du fait que le prochain pape pourrait être africain. Des noms tels que ceux du cardinal Peter Turkson du Ghana et du cardinal Robert Sarah de Guinée ont été cités comme "papables". L'élection d'un pontife africain constituerait une étape historique et refléterait le poids croissant du continent au sein de l'Église catholique.

Le Pape a effectué cinq voyages sur le continent africain, visitant un total de 10 pays. En 2015, par exemple, il s'est rendu au Kenya, en Ouganda et en République centrafricaine, où il a précisément dénoncé les "nouvelles formes de colonialisme" au milieu du bidonville de Kibera, à Nairobi.

Au cours de ce même voyage, il s'est rendu en République centrafricaine et s'est rendu à Bangui, la capitale, au moment où deux groupes, les Seleka (musulmans) et les Anti-Balaka (chrétiens), se livraient à un conflit acharné. Un acte courageux où il a dénoncé le fait que la guerre ne comprend pas la religion et a promu la paix interreligieuse en s'affichant aux côtés de leaders musulmans et chrétiens. La coexistence interreligieuse est précisément le message qu'il a fortement cultivé lors de ses voyages en Égypte (2017) et au Maroc (2019). En 2019 également, il s'est rendu au Mozambique, à Madagascar et à l'île Maurice. Le dernier voyage africain du pape, en 2023, a été très spécial, en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud, où il a délivré de puissants messages pour la paix, embrassant même les pieds des deux dirigeants sud-soudanais en conflit (Riek Machar et Salva Kiir), plaidant pour une paix qui a duré mais qui, aujourd'hui, ne tient plus qu'à un fil.

J'ai également toujours trouvé que la sensibilité du pape François au phénomène de la migration et des réfugiés était très importante et positive, ce qui a été une caractéristique constante de son pontificat. Son premier voyage en dehors de Rome, en 2013, s'est déroulé sur l'île italienne de Lampedusa, où il a rencontré des migrants nouvellement arrivés et a dénoncé la "mondialisation de l'indifférence" à leur égard.

Il a défendu sans relâche la cause des migrants, dont beaucoup effectuent des voyages périlleux. Même dans une encyclique, Fratelli Tutti (2020), il a condamné le traitement inhumain des migrants et défendu leur dignité inaliénable. Il est même allé jusqu'à qualifier de "péché grave" les politiques de fermeture des frontières et l'abandon des migrants.

Le pape François a manifesté une profonde préoccupation pour la question du changement climatique, en lui consacrant l'encyclique "Laudato Si - Sur le soin de la maison commune". Dans ce texte transcendantal, auquel j'ai fait référence dans la proclamation que j'ai prononcée lors des festivités de la Virgen de Candelaria, dans la municipalité de Candelaria à Tenerife, où se trouve la basilique de la Vierge patronne, en 2019, le pontife a lancé un appel urgent à la conscience de toute l'humanité pour qu'elle agisse face aux catastrophes environnementales.

S'inspirant de l'esprit de saint François d'Assise, patron de l'écologie, l'encyclique expose la doctrine selon laquelle on ne peut aimer Dieu sans aimer la nature et les plus défavorisés, qui souffrent de manière disproportionnée des conséquences du changement climatique. Elle souligne la nécessité de changer les modes de vie, de production et de consommation pour lutter contre le réchauffement climatique. Vous connaissez, chers lecteurs, ma préoccupation constante pour le changement climatique et son impact implacable sur le continent africain, comme je l'ai souligné dans des dizaines d'articles publiés dans cette série au cours des dernières années.

L'héritage du pape François en Afrique est indélébile. Son courage dans la dénonciation des injustices, sa proximité avec les marginaux, son plaidoyer pour la paix et sa profonde préoccupation pour l'avenir de la planète ont trouvé un écho profond sur le continent. Sa sensibilité et son action expliquent en grande partie le dynamisme et la croissance de la foi chrétienne en Afrique, un héritage qui restera dans la mémoire collective et continuera à inspirer les générations à venir. J'ai entendu et lu, comme nous tous, beaucoup de choses ces jours-ci sur le pape François, et je suis de plus en plus convaincu qu'avec le temps, son message et son héritage grandiront. Indubitablement, et comme je le vois d'un point de vue africain, son héritage est gigantesque.

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Auteur, entre autres publications et ouvrages, de HÉROES DE ÉBANO, FINCA MACHINDA et IN THIS GREAT SEA.

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