
Le ministère sénégalais des finances et du budget a présenté le solde d'exécution du budget pour le deuxième trimestre 2025, réaffirmant son engagement à rendre des comptes.
Le rapport note que l'économie a connu une progression sans précédent au cours des premiers mois de l'année. Le produit intérieur brut a rebondi de 12,1 1PIB3T, soutenu par l'exploitation des hydrocarbures. Sans cette contribution, l'expansion aurait été plus modérée, de l'ordre de 3,1 %.
Les recettes fiscales ont atteint des niveaux records grâce à la bonne performance des impôts directs et aux entrées supplémentaires provenant du pétrole et du gaz. Cependant, les entrées internationales ont été loin de répondre aux attentes officielles.
En termes de dépenses, l'État a alloué la majeure partie de ses ressources au service de la dette, au paiement des salaires et au maintien des subventions énergétiques, qui ont pratiquement doublé en un an. Parallèlement, l'investissement public a progressé avec prudence, en donnant la priorité à des domaines tels que la sécurité, la défense et les infrastructures.
Le déficit budgétaire a clôturé le semestre à 588,3 milliards de FCFA, un niveau considéré comme gérable et financé principalement par des opérations sur les marchés financiers. Bien que le système de retraite ait enregistré un excédent, la faible exécution de certaines entités publiques et leur endettement croissant restent une source de préoccupation.
Source : financialafrik.com ; Chambre officielle de commerce espagnole au Sénégal