
La semaine dernière, le volume «African women take the floor» a été présenté à la CIE-USAL. Cet événement confirme la valeur des connaissances scientifiques exprimées dans les langues maternelles africaines.
Cet ouvrage rassemble des recherches menées par des femmes scientifiques africaines qui publient dans leur langue vernaculaire, au lieu de toujours traduire en français, en anglais ou en portugais. Il cherche à rendre visibles des connaissances issues de divers contextes linguistiques.
L'ouvrage, qui est en libre accès, vous invite à consulter ses chapitres sans barrières économiques ou linguistiques et est disponible sur le site web de la Commission européenne. EUSAL.
Le projet est le résultat d'une alliance entre l'Université de Salamanque, Women for Africa, ACESDA et Casa África. Lors du lancement, des auteures du Cameroun, du Ghana et d'Afrique du Sud ont pris la parole.
L'urgence de promouvoir une science véritablement multilingue, qui valorise les langues africaines en tant que moyen légitime de production et de diffusion des connaissances, a été discutée.
Source : ACE Southern Africa ; Casa Africa : ACE Afrique du Sud ; Casa Africa
